L’hiver du monde de Ken Follett

Voici un livre de Ken Follett que j’ai beaucoup aimé! Un roman historique bien écrit comme je les aime 🙂

Titre original: Winter of the world

Editeur : Dutton Adult (lu en anglais)

Note: 4,5/5

L’histoire

L’hiver du monde est le deuxième livre de la trilogie du siècle commencée par Ken Follett. Le premier livre était La chute des géants et retraçait l’histoire de plusieurs familles habitant dans des différents pays avant et pendant la première guerre mondiale. Dans ce livre, on retrouve donc les mêmes familles, une génération plus tard et le monde est sur le point d’entrer dans la seconde guerre mondiale.

Il y a la famille anglaise avec Loyd, le fils d’Ethel qui a hérité de ses idéaux politiques et est prêt à tout donner pour la démocratie. Mais aussi la famille Peshkov qui est séparée en deux branches : une aux Etats-Unis avec la pétillante Daisy et le déterminé Greg, et l’autre en Russie avec Volodoya membre de l’armée rouge. On retrouve également Carla Von Ulrich, fille de l’anglaise Maud et l’allemand Walter dont l’histoire d’amour semblait impossible dans le premier tome. Tous ces personnages vont vivre la période 1933 à 1949 avec leurs propres soucis, leurs épreuves et le point de vue de chaque pays. Ils sont tous plus ou moins mêlés et se croisent au fil de l’histoire.

Mon avis

Depuis Les piliers de la terre, je suis fan de Ken Follett ! Je n’aime pas tous ses livres, mais ses romans épiques historiques arrivent à chaque fois à me captiver. J’avais adoré Les piliers de la terre, Un monde sans fin et La chute des géants. Par contre j’avais beaucoup moins aimé Code Rebecca ou encore Le pays de la liberté.

Dans ses romans historiques qui sont, il faut le dire, des gros pavés, Ken Follett a le don de mélanger plusieurs histoires de personnages qui sont tous liés les uns aux autres et qui évoluent pourtant chacun de leur côté tout en se croisant de temps en temps. Habituellement, la première guerre mondiale et la seconde guerre mondiale ne sont pas des périodes de l’Histoire sur lesquelles j’aime lire, mais Ken Follett a réussi à rendre l’Histoire passionnante et humaine. On y côtoie aussi bien de grands personnages historiques que des gens anonymes. Chacun évolue à sa façon et une fois de plus dans un roman de Ken Follett, les héroïnes ont de fort caractère et prennent leur destin en main. J’ai aimé suivre en particulier Carla, forcée de vivre dans une Allemagne nazie et de faire preuve de courage pour combattre à son échelle le nazisme. Le livre est assez dur parfois et beaucoup de personnages meurent au fil de l’histoire, mais après tout, c’est une période de guerre et tout n’était pas rose.

Ce que j’aime dans les romans de Ken Follett, ce sont ses talents de narrateur. On est vraiment facilement transporté par l’histoire. Ce n’est pourtant pas des contes qu’il nous narre et tout n’y est pas joyeux. J’aime beaucoup le fait que ses personnages doivent affronter des épreuves même si tout ne se finit pas toujours bien, mais j’apprécie aussi les belles histoires d’amour qui sont dans le livre et qui finissent bien – ça doit être mon côté fleur bleue.

Au niveau de l’Histoire, c’est un peu comme revenir au cours au lycée avec plus d’anecdotes et les points de vue des personnages. Si j’avais une petite chose à reprocher au livre, c’est tout de même une certaine apologie du capitalisme américain présent dans le livre. Par-là, je veux dire que même Volodoya qui était le personnage communiste prêt à tout, finit par remettre en question ses idéaux.

Le roman se lit facilement et je n’ai pas pu le lâcher de la première à la dernière page ! J’adore en plus le fait que le livre soit aussi épais et j’attends la suite avec impatience.