La mort d’une princesse d’India Desjardins

Un énorme merci aux Editions Michel Lafon pour cette lecture qui m’a fait découvrir la plume de cette auteure que je ne connaissais pas du tout.

Editeur : Editions Michel Lafon (334 pages)

Note: 3,5/5

L’histoire

Sarah rêve d’une relation stable et d’une vie de famille. Elle pense avoir trouvé le bon partenaire pour ça lorsqu’elle réalise qu’elle est la seule à avoir envie d’un avenir stable. C’est la fin de ses illusions et à 31 ans, elle se dit qu’il est temps de se consacrer entièrement à sa carrière et de ne plus penser aux hommes.

Peut-on être célibataire et heureuse dans notre société? Peut-on réussir dans sa carrière et s’épanouir complètement?

Mon avis

J’avais beaucoup entendu parler de cette auteure notamment grâce à sa saga Le journal d’Aurélie Laflamme – que je n’ai pas lue. J’avais donc en tête que ça allait être une lecture plutôt légère… En refermant ce livre, je vous avoue que je ne savais pas trop si je devais classer ce livre en chick-lit ou non. Il y a d’un côté pas mal d’éléments de chick lit qui m’ont amusée et d’un autre, une certaine gravité qui m’a surprise car je ne m’y attendais pas.

C’est un livre sur la vie d’une jeune femme moderne, une jeune femme qui a des envies de famille, de réussite… mais la vie lui fait croire qu’elle ne peut avoir que l’un des deux et ce qu’elle a sous la main… c’est sa carrière. Comme dans la vraie vie, ce livre n’est pas tout rose ni tout noir. Je trouve qu’il porte en tout cas très bien son nom mélangeant un côté paillettes et un côté beaucoup plus sérieux.

Ce livre se passe à Montréal et j’ai trouvé ça plutôt sympa comme cadre. On suit Sarah sur plusieurs années et surtout à deux moments clés de sa vie. C’est un personnage plutôt attachant et je l’ai plutôt bien comprise. Du côté des personnages, on a également sa meilleure amie qui est plutôt sympathique et atypique.

Dans l’ensemble, j’ai passé un plutôt bon moment car l’écriture de l’auteure est plutôt agréable et on voit qu’elle a fait un effort pour diversifier les styles. On y trouve aussi bien un passage sous forme de conte, que des communiqués de quartier ou encore des échanges de sms et même un script de film. Ça m’a fait penser à L’accro du shopping et les échanges de Beckie avec son banquier. Le tout s’intègre plutôt bien dans le roman mais j’ai parfois eu l’impression que l’auteure en faisait un peu trop pour être originale et pour y mettre aussi bien de l’émotion de l’humour. Je ne savais plus trop sur quel pied danser pendant ma lecture et j’avoue que ça m’a empêché de rentrer complètement dans ce livre.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment avec ce livre mais je ne sais pas si ça sera un roman qui me marquera alors que j’aurais voulu beaucoup plus l’apprécier. Peut-être que ce n’était juste pas le bon moment pour que je l’apprécie pleinement.

C’est en tout cas un roman que je recommande à ceux qui voudraient une lecture légère mais pas trop, à ceux qui approchent la trentaine ou l’ont dépassé et qui voudraient lire un livre réaliste mais aussi un peu loufoque mais aussi peut-être porteur d’espoir!

PS: Mention spéciale pour la couverture que j’aime beaucoup et qui est de Diglee!