La Cité des Ténèbres, tome 1 : La Coupe Mortelle de Cassandra Clare

Titre original: The mortal instruments, book 1: City of Bones

Editeur : Editions McElderry (lu en anglais)

Note: 4/5

L’histoire

Clary a 15 ans et vit à New York avec sa mère. Un soir, elle se retrouve en boite de nuit avec son meilleur ami et assiste alors à un meurtre. Le seul hic : elle est la seule à avoir vu le meurtre et il a été commis par des personnes que personne d’autre qu’elle ne peut voir. Ils lui disent alors qu’ils sont des Chasseurs d’Ombres, des tueurs de démons.

A partir de ce soir-là, sa vie bascule, sa mère disparait et Clary se retrouve en plein cœur d’un monde auquel elle appartient mais dont elle n’avait jamais soupçonné l’existence. Une lourde menace plane sur le monde des ombres et Clary se retrouve mêlée malgré elle a un combat qui est plus le sien qu’elle l’imagine.

Mon avis

C’est la bande annonce du film qui m’a donné envie de lire le livre. J’en avais entendu parler dans la blogosphère depuis un moment, mais je n’avais pas encore sauté le pas. C’est maintenant chose faite et le bilan a été mitigé…

Bien sûr, si j’ai mis 4/5 à ce livre, c’est que j’ai quand même beaucoup aimé ! J’ai beaucoup aimé le monde visuel dans lequel nous plonge Cassandra Clare, c’est un monde que j’ai trouvé très gothique et digne des classiques des histoires de sorcières et démons. Un peu à la façon de la série Charmed ! Ici, on se réfugie dans les églises et la première fois que Isabelle est décrite, elle a un look très classique avec les longs cheveux noirs, la robe longue et le collier avec un pendant en pierre rouge. Pour ne rien gâcher, Jace emploie régulièrement du latin (ah la la, souvenirs des cours au collège… !) et les Chasseurs d’Ombres utilisent des runes. J’ai eu un peu de mal au départ à saisir tous les concepts de « underworld », « nephilim » et tout, mais on s’y fait.

Malgré tout, il faut tout de même reconnaitre qu’aux éléments classiques viennent s’ajouter des détails anecdotiques comme les motos à l’énergie de démon, un démon aux cheveux bleus et des personnages gays.

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, en plus, le personnage de Simon m’a agacé et je l’ai vraiment trouvé inutile et un peu creux dans ce premier tome ! Bien sûr, il a été source d’aventures en plus mais je n’ai vraiment pas compris à quoi il servait alors que j’aurais préféré que Clary se consacre plus à la recherche de sa mère. De plus, j’aurais apprécié qu’elle s’immerge complètement dans ce nouveau monde sans Simon dans ses pattes, quitte à le retrouver plus tard.

Mais j’ai bien aime les autres personnages, même si les héros sont vraiment clichés sur certains aspects avec Clary, la jolie fille qui ignore tout de sa beauté et qui n’a pas froid aux yeux et prend finalement plutôt bien le fait d’être plonge dans un univers de démons et semi-humains ! Et Jace, le héros rebelle (en pleine crise existentielle un peu plus compliquée que pour la moyenne des adolescents on va dire) et beau goss.

J’ai trouvé que par moment le roman était trop jeunesse, surtout par certaines réactions immatures des personnages. Peut-être que je me fais vieille.

Malgré quelques défauts comme les personnages clichés ou l’intrigue qui s’attardait un peu sur des évènements que j’ai trouvé pas si bien places, je n’ai pas pu lâcher le livre après avoir passé les premiers chapitres. La preuve, dès que j’ai fini le tome 1, j’ai couru en magasin acheter la suite alors que j’aurais normalement dû attendre Noel (les tomes suivants étaient dans ma liste de Noel).

Je tiens quand même à préciser qu’il y a une révélation concernant Jace qui m’a vraiment frustrée et que je voyais venir gros comme une maison… mais non je ne peux pas dire de quoi il s’agit. Mais si vous avez lu le livre, vous voyez de quoi je parle !! Mais bon, je ne perds pas espoir, je me dis que ce n’est pas possible que Cassandra Clare ait voulu que son histoire prenne un tel tournant !

Mes chroniques sur les autres tomes de La cité des ténèbres: tome 2, tome 3.