La terre chinoise de Pearl S. Buck

Titre original: The good earth

Editions: Simon 1 Schuster – Enriched Classic (lu en anglais)

Ma note: 3,5/5

L’histoire

La terre chinoise est le premier livre d’une trilogie qui se passe en Chine. Wang Lung est issu d’une famille de paysans qui ont travaillé la terre toute leur vie. Lui-même doit travailler la terre pour gagner sa vie et pour perpétrer la tradition, il commence par prendre une femme, O-lan. Wang Lung étant un homme raisonnable et comme l’on dirait maintenant, un vrai bosseur, il va réussir à mettre de l’argent de côté et à acheter des terres jusqu’à ce que lui et sa famille doivent tout quitter pour survivre à la famine qui sévit dans la région.

A propos de Pearl S. Buck

Je trouve la vie de Pear Buck intéressante, et après avoir lu le livre, j’étais curieuse d’en savoir un peu plus sur une occidentale qui a écrit sur la vie des chinois 🙂

Pearl Buck est née en 1892 aux Etats-Unis. Néanmoins, elle vécut la majeure partie de sa vie en Chine où son père était missionnaire. Elle se maria avec un diplômé de l’université de Cornell expert en agriculture et continua à vivre en Chine. Son premier roman ne fut pas un succès,  mais elle publia The Good Earth en 1831 qui eut un succès immédiat et gagne le prix Pulitzer en 1832. Elle écrivit deux autres livres pour donner suite à The Good Earth qui furent publié en tant que trilogie sous le nom The House of Earth.

Mon avis

Ce roman est simple, bien écrit et permet une incursion dans la culture chinoise et plus particulièrement une famille de fermier.

J’avais envie de lire un roman historique sur la Chine pour en connaitre plus sur cette culture et après quelques recherches sur différents forums et blogs littéraires, j’ai arrêté mon choix sur ce livre.

Je n’ai pas été déçue, j’adore ce genre de roman où l’on commence avec un personnage principal que l’on voit évoluer au fil de sa vie, en partant de rien et construisant petit à petit sa fortune. La manière de penser du personnage principal est simple et traditionnelle. Elle reflète bien ce qu’on imagine être la façon de penser de l’époque. J’avoue avoir été intriguée par le fait que l’auteure était une femme blanche, émigrée en Chine. Le rôle des femmes est primordial dans l’histoire, même si elles ne sont pas montrées sous leur meilleur jour. On y retrouve la femme dévouée, la courtisane ou encore l’esclave intelligente qui sait profiter de chaque occasion qui passe.

J’ai été outrée par la manière dont O-lan est traitée, d’autant plus que Wang Lung qui est habituellement quelqu’un de droit la traite vraiment comme un vieux chien fidèle. Mais si on se remet dans le contexte de l’époque, j’imagine que cela n’a rien de surprenant.

Le style d’écriture est simple, descriptif et efficace. Je l’ai lu en anglais et ne saurait donc dire si la traduction a fidèlement conservé ce style narratif, mais j’ai pris plaisir à le lire. Ce fut une vraie bouffée d’air de pouvoir lire un livre où le personnage principal n’est pas torturé par des idées complexes et se concentre sur comment vivre  et gravir les échelons sociaux juste en travaillant dur.

La description des  liens familiaux et de la vie des autochtones est saisissante et touchante.

Je vous le recommande si vous aimez les romans historiques et si vous avez envie d’en savoir plus sur la culuture chinoise du point de vue des plus pauvres et non de la cours impériale!