Un manoir pour refuge d’Ena Fitzbel

Je remercie beaucoup son auteure pour cette découverte. C’est un petit roman qui m’a surprise et que j’ai lu assez vite.

Editeur: Editions Bookelis (320 pages)

Note: 3/5

L’histoire

Mila est élève au lycée français de Prague et vit chez sa grand-mère. La jeune fille a un secret, tous les soirs, elle fait le même rêve : elle est une jeune fille qui arrive dans un manoir écossais où elle vit et revit sa première journée dans ce manoir. Elle couche sur le papier ce rêve et le partage avec les lycéens de son club d’écriture. A partir de là, toute la classe semble se retrouver projeter dans son univers onirique. Ce monde est donc bien mystérieux et Mila doit découvrir avec les autres de quoi il s’agit !

Mon avis

Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment et je dois avouer que j’ai été surprise par l’imagination de l’auteur. Pendant la première moitié du roman, j’étais très intriguée et je me demandais où tout cela allait mener. Dans tout le livre, on alterne des chapitres qui se passent à Prague, avec les élèves du club d’écriture du lycée français puis des chapitres qui se passent en Écosse avec des personnages venus de tous horizons. Je me demandais quel était le lien entre ces deux mondes, ce qu’il se passait et quelles étaient les explications derrière ce mystère.

J’ai trouvé que les deux univers étaient dans l’ensemble bien décrit et bien distincts, la narration est très claire et j’ai au début beaucoup aimé passer du temps en Ecosse. Je pensais que le roman aurait une fin fantastique et j’imaginais quelque chose d’assez mystique. Mais c’est lorsque j’ai réalisé que je me trompais et qu’en fait c’était de la science-fiction, j’avoue que j’ai un peu décrochée. Je pense que je suis restée un peu sceptique devant l’explication de ces rêves et j’ai même cru pendant un moment que cette explication faisait encore partie du rêve…

L’idée de base est pourtant vraiment bien et originale, mais je pense que le roman s’adresse peut-être un public plus jeune que moi. J’ai eu un peu de mal avec les histoires de jalousies entre copines ou encore les filles qui se battent pour avoir les faveurs du beau goss de la classe. Sûrement des histoires de lycéens classiques mais qui me semblent un peu loin pour le coup.

C’est dommage parce que j’ai beaucoup aimé l’alternance des chapitres à Prague et ceux en Écosse. Puis par moment, on se retrouve avec des allusions à la mythologie nordique, puis grecque et j’ai eu l’impression que l’auteure voulait mettre beaucoup trop d’éléments dans ce court roman. Il y a même un fond historique avec l’histoire du mur de fer ou encore un personnage qui est belge et qui sort des expressions belges à tout bout de champ. Ça m’a d’ailleurs permis de lire pas mal d’expressions que je n’avais jamais entendu de ma vie ! C’était plutôt sympa.

C’est donc un roman que j’ai trouvé un peu fouillis par moment, très jeunesse mais qui je pense pourrait plaire aux plus jeunes qui veulent lire des aventures de lycéens sur fond de science-fiction. J’ai moi-même lu le livre très vite et n’ai eu aucun mal à le finir.

Mention spéciale pour la couverture que je trouve très jolie! 🙂